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l'aventure littérature numérique

Publié le 21 septembre 2008 par Lironjeremy

Gênes
On avait tellement discuté à savoir ce que c’était de placer la poésie à l’horizon qu’on abordait la route un peu vides, parfaitement silencieux, le crâne comme une chambre d’écho. On avait dit comme ça et avec peu de mots. La route porte et on se perd en soi tandis que quelque chose dans le paysage s’écoule, ou s’étend. On se perd dans sa perte à l’aveuglement d’un miroir l’œil perdu, parfaitement détaché en somme et vaguement stupéfait. Quelque chose s’épanche et un oiseau marin passe au ciel bleu, vraiment.
été 2008

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