La jeune fille se plaignit à police de Disbury et son père fut arrêté, avant d'être relâché sous caution. "Nous étions en train de discuter ce qui s'était passé et Jess feignait l'ignorance, mangeant des Jaffa cakes. J'ai eu le sentiment qu'elle ne se rendait pas compte de la gravité de son acte. J'ai pensé qu'elle avait besoin de quelque chose pour la faire réagir". Jess déclara plus tard qu'elle méritait en effet la gifle, et qu'elle s'attendait juste à ce que son père revienne tranquillement à la maison. La Police de Manchester explique avoir traité l'affaire dans la catégorie "violences domestiques", qui fait l'objet de la plus grande attention de la part des autorités.
C'est l'histoire que nous relate le Telegraph le 14 aout.
Il y avait bien sur probablement d'autres moyens de faire raisonner l'enfant. Mais justement, c'est un enfant. Son enfant à qui on ne peut pas dire : "tu es viré", ou "et bien si tu le prends comme ca, à partir de maintenant tu règles tes affaires tout seul". Personne ici n'a été blessé, si ce n'est l'enfant dans son amour propre. Doit-on alors faire grossir le chiffre de la catégorie "violence domestique" ? Met-on dans la même colonne l'enfant battu et la gifle reçue pour la première fois ?
Malheureusement il semble que dans notre société actuelle, où on n'a plus le droit de ne rien faire, où tout doit être encadré, surveillé, POUR NOTRE BIEN, les exemples se multiplient.
Et personne n'est à l'abri de se retrouver criminalisé...