Elle est aussi partie en guerre contre les conceptions anti-pédagogiques de l'évaluation, ce qu'elle appelle la "rage évaluative", l'obsession de la note.
Son Dictionnaire, destiné en priorité aux collégiens (mais son succès montre qu'il a touché d'autres lectorats), est le résultat d'une longue expérience... et il attaque de front la grande difficulté : celle du vocabulaire. Racine, cercle, droite, puissance, etc. sont en effet évocateurs de bien d'autres choses que de leurs étroites acceptions mathématiques, ce qui déroute plus d'un amateur, et il importe d'en définir précisément les limites avant de les faire "fonctionner".
Trop d'élèves, pense-t-elle, confondent le sens mathématique des mots avec leur signification usuelle. Et de fâcheuses associations se produisent dans la tête des enfants.
Le double de cinq ? Six, soutenait mordicus un petit, parce que le six "double" le cinq comme une voiture en "double" une autre…
D'une utilisation simple, son dictionnaire comporte 273 entrées, une introduction, un préambule, un mode d'emploi, de nombreux exercices, des jeux, une table des entrées et des notions, un index des noms propres...
Ci-dessous , un enregistrement d'un débat contradictoire entre Stella Baruk et Jacques Moisan , inspecteur général de mathématiques
émission du vendredi 12 septembre 2008
L'enseignement des maths à l'école fabrique-t-il des nuls ? En direct et en public du Centre Pompidou