La science et l’Islam: les deux solitudes, Dossier Science et religion
(Agence Science-Presse) – La première presse à imprimer dans le monde islamique, en 1727, n’a pas été tuée par une opposition des fondamentalistes religieux mais par… la guilde des copistes et calligraphes, qui y voyait une menace pour les emplois de ses membres. L’historien Muzaffar Iqbal, dans Science and Islam (éditions Greenwood, 2008), utilise cet exemple pour démontrer combien la soi-disant opposition de l’Islam à l’étude scientifique repose sur peu de bases théologiques. Son livre, commente la revue Science, peut être lu « comme un diagnostic de l’état actuel des choses et une série de recommandations pour de futures réformes ». Mais la route est difficile, parce que, comme le concède l’auteur, la plupart des gouvernements de ces pays ne partagent pas sa vision, pas plus d’ailleurs que leurs opinions publiques.
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