La motivation met la switch à on, allume le moteur. Elle nous sort du lit le matin malgré une levée du corps des fois peu biorythmique. La motivation nous entraîne dans le métro pour partager en grande promiscuité notre espace vital avec d'autres lèves-tôt. La motivation nous garde actifs dans nos activités quotidiennes, sans relâche ni repos. La motivation nous couche heureux le soir.
Est-on bien fait, oui, ou non? Chanceux sont ceux qui sont motivés et qui ont le moteur en marche. Les autres, en mode de contemplation, ont-ils eux aussi la motivation? Existe-t-elle à différents degrés ou est-elle simplement générée par différents intérêts, dirigée vers l'atteinte de différents objectifs, tous et chacun modelés en fonction de notre vision du bonheur. Ne vous méprenez pas, ceci n'est pas l'antithèse de l'éloge de la lenteur, non non. Seulement une analyse de ce qui nous fait bouger (vite ou lentement, plus vivement ou plus doucement, c'est selon).
Moi, je préfère les jours où je suis plus motivée à ceux où je le suis moins; cela me procure un sentiment d'accomplissement, aussi futile soit-il - tout est relatif. Quand je suis motivée, je sens que ma vie a un sens, je m'épanouis à travers l'action. Quand je suis moins motivée, je me pardonne en disant que mon corps et mon esprit se reposent, mais je pense souvent (à tort ou à raison) que je gaspille mon temps, qui se fait plus rare dès lors que je vieillis. Je me motive en écoutant de la musique vivante, en pensant à des bons moments, en riant, en lisant, en m'inspirant des autres, en pensant à mes parents si heureux, et en voulant tout simplement être Wonderwoman.
Bon, l'introspection est terminée pour ce soir, mon moteur est bien en marche, je vais bouger un peu! Beubye, and keep the switch on! You keep me alive and well!!!