Paris, le 19/09/2008, première mise en ligne par Jerome Mancellon.
Jérôme Mancellon
èce, seule survivante de la très vieille famille botanique des ginkgoacées.Traditionnellement, les Chinois utilisaient le noyau du fruit du ginkgo (Yin Kuo, qui signifie « abricot d'argent ») à la fois comme aliment et comme médicament, notamment pour traiter l'asthme et certains troubles respiratoires (bronchite). Ces usages médicinaux sont mentionnés dans le traité Chen Noung Pen T'sao qui date de 2 600 ans avant notre ère.
Les femmes, responsables de la cueillette, mettaient des gants pour ramasser les fruits qui tombaient au sol à l'automne, car la chair du fruit, toxique et nauséabonde, peut causer des allergies cutanées. Encore de nos jours, dans certains parcs d'Outremont (à Montréal), on peut voir des Chinoises disputer aux écureuils les précieux fruits d'un vieux ginkgo fertile.
Ce n'est qu'au cours des années 1950 que des chercheurs allemands entreprirent des recherches sur le potentiel médicinal d'un extrait tiré des feuilles plutôt que des noyaux. En Europe, on considère généralement que l'extrait normalisé de ginkgo est au moins aussi efficace que les médicaments classiques pour retarder la progression de la maladie d'Alzheimer ainsi que pour atténuer d'autres troubles liés au déclin de la mémoire et des fonctions cognitives. En Allemagne l'extrait l'EGb 761 fait partie des cinq médicaments sur ordonnance les plus prescrits. Il est utilisé pour traiter l'insuffisance cérébrale, une affection qui inclut les symptômes suivants : troubles de la mémoire et de la concentration, confusion, dépression, anxiété, étourdissements, acouphènes et maux de tête.
L'arbre est maintenant cultivé un peu partout dans le monde afin de répondre aux besoins de l'industrie des extraits médicinaux de cette plante. De grandes plantations commerciales sont situées dans l'ouest de la France, en Caroline du Sud (États-Unis), au Japon, en Corée et en Chine.
Bonne journée,
Marie-Claude
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