1000 milliards de dollars, c'est le montant estimé des dettes "pourries" qui seront gérées par l'Etat Américain, fait sans précédent dans l'histoire des USA après les 2 "nationalisations" et 1 prêt à Goldman Sachs. Le lachage de Lehman Brother devait signifier la fin de la récrée, mais les bourses chutant encore c'est AIG qui fut nationalisée, jamais deux sans trois. Et pour aller au bout du bout l'incendie nécessitait d'être copieusement arroser, de "cash", de confiance aussi pour redonner espoir tant le jeu de domino de la finance à l'économie s'était emballé.
Rebond donc historique en France et ailleurs, l'incendie semble éteint, mais personne ne réaliser encore réellement quel est le coût du sinistre, ni même si ce dernier est vraiment totalement éteint.
Le coût de cette opération de sauvetage sera espérons le moins terrible que de n'avoir rien fait. Car ceux qui espéraient voir les bourses sombrées à causes de leurs spéculatives ne réalisent pas non plus que les faillites en cascade auraient plongée l'économie mondiale dans le marasme le plus total.
Ce sont donc les pertes qui vont être mutualisées aux Etats Unis, par les américains et le reste du monde.
Quant à l'économie? Elle ralentira, le fait de transferer la dette des banques et des financiers sur l'Etat Américain obligera sans doute le prochain président à augmenter les impôts. Reste que la crise de fond n'est pas résolue la crise du crédit sera difficile à digerer et la règlementation des marchés financiers n'évitera pas de nouvelles bulles et de nouveaux krach...