Avec la surprise de découvrir un jeune Ibsen bien différent de celui qu'on connaît: le réaliste traitant de problèmes sociaux, l'auteur de Une Maison de Poupées et de Hedda Gabler.
Peer Gynt est une pièce fantastique avec des trolls, le diable, la mort. Le héros y vit des aventures truculentes avant de découvrir que l'amour sincère est le vrai sens de la vie.
Bon, le message est un peu nunuche, et la quête de l'identité, un thème principal de la pièce, n'est pas vraiment approfondie par Ibsen.
Ce qui fait mouche surtout dans le Peer Gynt des Artpenteurs, c'est l'amour de la vie et du spectacle. Masques baroques, mouvement, fougue, inventivité, un vrai moment de théâtre pour une intrigue picaresque et raccourcie (l'ensemble de la pièce aurait duré huit heures). Avec une grande efficacité dans l'utilisation des décors minimaux et des effets flirtant avec le théâtre de rue ou le cirque.
Et cerise sur le gâteau, mon cousin est un des acteurs: René-Claude Emery. Son blog est ici . Que vouloir de plus?