Il y a un aspect très positif à la crise des marchés financiers. C’est que cela permet de relativiser, de remettre les choses à leur place, de freiner cette course éperdue à l’argent, la consommation, la possession, etc. Grâce à la crise, on peut revenir à des vraies valeurs sûrement moins bien cotées en Bourse, mais plus spirituelles.Car si l’on y réfléchit bien, on peut se contenter de peu sur cette terre. Que faut-il en effet pour être vraiment heureux ? L’amour des siens, de ses enfants, deux repas par jour, un toit, une jolie montre, le dernier iPhone, quelques costumes bien taillés, un gros 4×4, une villa au bord de la mer et un chalet à la montagne. Mais à part ça ?
Olivier Zilbertin
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