ils parcourent les nœuds
comme des amants roulent dans les embruns
tout naturellement
sans y attacher d’obligation
ils les démêlent les uns aux autres
brin après brin
du cyan au pervenche
de l’indigo à la nuit noire
leur inertie les propulse
au-delà de la félicité
dans la multidimension
des sillages unis
ils sont femme et homme
par devers leur sexe
comme un défi à la fatalité
même disjoints