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Madonna au Stade De France hier soir... Alors ?

Par Redac Cinéstarsnews

Hier soir, pour le premier des deux concerts donnés au Stade De France, Madonna est apparue sur scène à 21h30, un sourire radieux aux lèvres, ce qui n'est pas vraiment à son habitude. A-t-elle pris en compte les critiques, enfin, qui lui collent une image de chanteuse hautaine envers son public, depuis des années ? Bien souvent les concerts de la Madonne se terminent sans un rappel, sans un adieu, sans un bye-bye mais elle a consenti, hier, à un petit baiser du bout des lèvres pour nous souhaiter une bonne nuit.

Je n'ai pas aimé le concert, du moins pas autant que celui de 2006, donné à Bercy, pour la tournée "Confessions Tour", la faute à un stade sur-dimensionné, à un album médiocre dont elle a choisi de reprendre bien trop de titres et, surtout, à des remixes technoides éprouvants pour les oreilles et le bon goût. Les chansons, trop remixées, étaient difficilement reconnaissables, voire même défigurées ("Music", "Human Nature", "Hung Up") et hachées par une mise en scène bien trop eighties pour un son aussi contemporain.

La voix de la star était impeccable car le playback prenait le dessus, la plupart du temps, et heureusement, pourrait-on dire tant son interprétation calamiteuse de "Borderline" a fait souffrir les premiers rangs. Fausse d'un bout à l'autre, totalement à côté de la plaque, un vrai supplice. Quelques minutes plus tard, à l'inverse, une version sobre et émouvante de "You Must Love Me" (du film Evita) cueillait le public et offrait une Madonna touchante, émue, désireuse d'être aimée, en demande même, offerte, dans une année 2008 catastrophique pour elle. A l'heure où son propre frère la poignarde dans une biographie contestable, que son couple bat de l'aile, quand même la chirurgie esthétique ne peut plus rien pour retarder les ravages du temps, il ne lui reste que la scène pour exprimer ses conflits, ses angoisses, ses attentes et son besoin d'amour.

Ses spectacles se font de plus en plus statiques, au fil du temps, et la Madonne passe désormais trois chansons immobile au micro, à la guitare, laissant deviner la faille derrière l'artiste quand la machinerie disparaît : sûrement pas les meilleurs moments du spectacle où une foule bon enfant vient avant tout pour s'amuser et danser. Le public n'a pas boudé son plaisir, hier soir, avant de revenir une deuxième fois, ce soir, peut-être.

Il y avait de l'évènement dans l'air, bien sûr, comme à chaque concert de Madonna, mais la fête attendue n'était pas au rendez-vous. Un moment de grâce, de folie, d'humour et de danse, aux trois-quarts du spectacle, quand un orchestre gitan vient interpréter "La Isla Bonita" rappellait pourquoi Madonna mobilisait les foules, dans le temps...Elle créait la surprise et savait nous toucher, d'une nouvelle façon à chaque fois. Louise semblait un peu rattrappée par son temps, hier et c'était une triste nouvelle. Human after all ?

Le meilleur moment du spectacle  : le mix La Isla Bonita/Lela Pala Tute

Plus mauvais moment du spectacle : Borderline.

Ce qu'il faut en retenir, en une phrase : une tournée cash-in pour un album médiocre, il faut repasser pour la fiesta mais le show, comme d'habitude, ne peut laisser indifférent.

WilliamRejault - LePost

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