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Dis moi ce que tu lis page 123 et je te dirais qui tu es…

Publié le 20 septembre 2008 par Emmanuel

Bon, les tags, vous connaissez… j’en ai dix en retard, plus les gages oubliés, blablabla… Celui que m’a envoyé Sandrine, ma sommelière préférée, m’a surpris et me fait plaisir… D’abord parce que je trouve que, vous allez voir, c’est une intrusion dans l’intimité d’un lecteur et qu’en plus cela me donne l’occasion de me la péter avec mes lectures ésotériques : Lionel Jospin a t-il une âme ? Les vrillettes sont-elles la mort des musées ? Toumaï est-il l’assassin d’Henry de Lumley ? Manque de bol, ce tag a des règles précises… Et comme je suis honnête, pour choisir un livre, j’ai pris celui que je venais de finir. Quand on sait l’influence de la lecture sur l’humeur du moment, cela ne peut que contribuer à donner un peu de soi… D’ailleurs, au passage, j’en connais certains qui devraient arrêter de lire Houellebecq, ça rend la blogosphère maussade comme un ciel parisien de novembre…

Alors, la règle du jeu du tag… Choisir un livre, l’ouvrir à la page 123 : pas de problème, je peux le faire…

Recopier à la cinquième ligne, les cinq lignes: All right, on y va…

” [...] Une société féodale avec une armée moderne, une aristocratie terrienne qui est obligée de vivre sous les conditions  du capitalisme industriel, une religion traditionnelle obligée de coopérer avec la popularisation d’une vision scientifique du monde, la coexistence dans une société donnée de la théorie de la relativité et de l’astrologie [...]“

Indiquer les références: La construction sociale de la réalité, Berger et Luckman, Méridiens, Klincksieck, Paris, Edition de 1992.

Vous y avez cru ? Non, je déconne…

Allez, on recommence, mais je change les règles… Non parce que c’est trop facile…  On est taggé, on tagge, et pendant ce temps là, mon lecteur passif à la recherche du temps perdu des mœurs sexuelles du sanglier en période de chasse n’en rame pas une. Je dis stop. J’ai les noms, grace à Sitemeter, à la salade Florette qui me rend le poil et le capillaire soyeux, et Nivéa Hair Care qui me permet de coiffer le dit appendice capillaire en conformité avec les normes de la mercière alsacienne.

Mais je m’égare, j’ai les noms disais-je, alors vous allez bosser un peu, sinon je révèle l’ensemble de la correspondance hautement sexuelle reçue des 4 coins du monde depuis quelques mois à vos conjoints esbaubis. Ce n’est pas sale compliqué : il vous suffit de trouver de quel ouvrage est issu l’extrait que je vous livre :

-J’ai vu un film à la télé. L’appel de la forêt. J’ai jamais vu la neige, ha ! ha ! J’ai acheté ces chiens au poids. Personne en voulait. Ha ! ha ! Dans le coin, tout le monde a des pit bulls, ou des espèces de lévriers. J’vais bien les nourrir pour qu’y deviennent grands et forts et me tirent à toute vitesse sur la neige, ha ! ha !

Un indice, il s’agit d’un dialogue, et le livre a été adapté en film par l’un des metteurs en scène les plus givrés de la planète.

Au vu de la fréquentation du blog, je crois que je peux vous laisser 15 ans pour répondre, mais ce n’est pas une raison pour traîner. Ok ?

Comme il est de coutume, je taggue à mon tour.

- Eve, comme ça fait 6 mois qu’elle m’a taggué sans réponse de ma part et qu’elle a quelques difficultés momentanées à voir… ses pieds et a accéder à un ordinateur, je sais que je ne suis pas prêt d’être exhaussé (attention, jeu de mots très con…).

- Bl0nde Pas de problème, elle n’a sans doute pas le temps de lire…

- Thomas Allez, Thomas, fais pas la gueule, on dira rien…

- Sylvie, en attendant ton article sur le Haut-Atlas.

PS : vous avez vu, je retrouve par bribes mon sens de l’humour ! Pleurez-pas, ça ne fait pas mal… Ah, et j’oubliais… J’ai un peu tendance à abuser du barré, mais c’est tellement bon…

Dis moi ce que tu lis page 123 et je te dirais qui tu es…

  

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