Suivons encore un peu nos aventuriers, je vous prie.
Nous avons retrouvé notre ami collègue C. à la plage de Californie, pas très loin de notre ancien lycée. J'ai habité là un an. N'imaginez surtout pas une immense villa les pieds dans l'eau.
Ca tenait plutôt de la turne d'étudiant version antillaise : ce qu'on appelle un bas de villa - ma collègue Alice qui est en retraite maintenant disait "une cave". un petit deux-pièces avec cuisine sur la terrasse, à demi-enterré. Mais, de l'autre côté de la maison, il y avait la plage et l'association de gommiers.
Bon, c'est le genre de plage où tu as interdiction de mouiller l'orteil car c'est coincé entre la déchèterie et la mangrove, mais la plage quand même.
Quand on est une petite champenoise, c'est quelque chose, au début.
Le soir, pour vaincre le blues (et oui, c'est bien d'avoir crâné et de s'être tirée très très loin de chez soi, mais après faut assumer la solitude et le doute !), j'allais écouter les vagues en regardant les lumières au loin, sur la baie de Fort-de-France. On entend les grands "clang-clang" du port dans l'ombre.
Bref, c'est là que se réunit l'association de Gommiers Pays&Tradition : san tradision pani péyi.
Bien entendu, on est arrivé quand la course était finie... Mais des gommiers, je trouve que c'est beau, même démâtés.
Un jour proche, je vous mettrai en scène des clichés de gommiers sur l'eau. ça a de la gueule, c'est certain.