Accusé par Omar Harfouch d'avoir publié en Une une photo lui appartenant de Jean et Pierre Sarkozy sans son autorisation et par Jean Sarkozy et Jessica Sebaoun d'avoir publié des photos volées lors de leur mariage, l'hebdomadaire VSD se défend et répond aux accusations.
Mecredi, l'hebdomadaire VSD a connu une journée noire. En effet, le magazine était assigné en justice par Jessica Sebaoun et Jean Sarkozy pour des photos volées de leur mariage à la mairie de Neuilly (voir article), et apprenait un peu plus tard dans la journée qu'Omar Harfouch avait décidé de porter plainte suite à la parution en Une d'une photo de Jean et Pierre Sarkozy qui lui appartiendrait (voir article).
Attaqué de toutes parts, le magazine a décidé de se défendre et de donner sa version des faits.
A propos des photos prises du mariage de Jean Sarkozy et Jessica Sebaoun tout d'abord. Le magazine commence par se dédouaner, rappelant que les clichés "ont été réalisés par Jean-Claude Elfassi, photographe « paparazzi », qui était présent à l’intérieur de l'hôtel de ville".
D'ailleurs, Marc Simon, responsable du service photos de VSD semble dire que si les photos ont été publiées, c'est parce que Jean-Claude Elfassi aurait laissé entendre qu'elles étaient légales. "Cette série de photos a été montrée à VSD, Voici et Paris Match, indique Marc Simon, responsable du service photo de VSD. Ces trois titres ont tous publié des clichés du mariage, Jean-Claude Elfassi arguant du fait qu’ils ont tous été pris dans l’enceinte d’un lieu public ouvert à tous."
Par ailleurs, le magazine s'étonne du fait que trois magazines aient publié les photos mais que deux seulement aient été assignés en justice par le nouveau couple Sarkozy (Voici et VSD).
L'hebdomadaire revient ensuite sur l'affaire de la photo volée à Omar Harfouch.
VSD rappelle que ce dernier a déclaré à l'AP que la photo utilisée en Une de son dernier numéro a été prise lors d'une soirée d'Omar Harfouch pour laquelle il avait engagé un photographe à qui il avait fait signer un contrat lui interdisant de revendre les clichés.
Là aussi, Marc Simon balance : "Ce photographe n’est autre que Rachid Belhak, professionnel indépendant qui couvre régulièrement les soirées people".
Plus loin, le même Marc Simon remet Omar Harfouch à sa place : "M. Harfouch, lorsqu’il organise une soirée, prend toujours soin de prévoir un photographe dans l’espoir que ces photos soient publiées dans les rubriques “nuit” des magazines. Je considère que nous n’avons pas de leçons de moralité à recevoir de la part de ce monsieur".
Ceci étant dit, ça ne change pas grand chose à l'affaire puisque c'est toujours la justice qui devra trancher.