Est-ce à Split ? Le ministre [d

Est-ce à Split ?

Le ministre [de l'Enseignement, N.d.T] Dragan Primorac vivait dans une sainte ignorance de l'action Indeks, mais il n'a pourtant pas manqué de s'en attribuer les mérites, après coup.

Tandis que les policiers emmenaient les professeurs, déposaient les scellés sur les locaux, rassemblaient les listes d'inscriptions et comptaient l'argent, le ministre Dragan Primorac se trouvait dans un bistrot de Zagreb où il discutait avec une journaliste du Jutarnji list.

Lorsqu'il a appris que des professeurs étaient arrêtés, il s'en est choqué. "Trois cents policiers ? Mais il n'y en même pas eu autant pour l'organisation criminelle", a assené Primorac, qui a exprimé l'espoir que n'avaient pas été appréhendés des innocents.

Au premier moment, il a cru qu'il s'agissait de la Faculté de Split.

"J'ai justement reçu récemment des observations sur la Faculté économique à Split ? Est-ce a Split ?", a-t-il demandé ?

Lors de la séance ministérielle de l'après-midi, le ministre a proclamé qu'il savait pour cette action qui était préparée depuis deux ans et il s'en est attribué certains mérites.

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Source : H-alter, le 19 septembre 2008.

[Au delà de l'anecdote sur l'ambitieux Primorac, il faut noter à propos de l'action Indeks que seule une poignée d'enquêteurs était informée de l'ensemble de l'opération. Quant aux politiciens, ils n'ont été avertis que quelques heures avant qu'elle ne débute. C'est ce qui explique probablement son succès. Seule cette formule semble fonctionner, parce que les politiciens sont ce qu'ils sont, comme nous le rappelle si bien le ministre Primorac.]