La pizza-calzone à la scarole

Par Lory


Bonjour, aujourd'hui on part en Italie,...à Naples!

" La bella napoli ", une ville chaotique, mais tellement vivante et si peu " européenne ".
J'ai fait une petite vacance il y a bien des années, et je me souviens de la pauvreté, la quantité de voitures cassés, et le sens de débrouille que j'avais remarquée.
On pourrait dire que c'est un pays à part, entre l'Italie et l'Orient...d'ailleurs il y a des gents qui viennent de partout, surtout du Maghreb.
Il faut aussi dire que quand on se ballade par Naples, il faut faire bien attention !
Peut-être qu' entre temps, la condition a changé, mais je n'en ai pas l'impression.


(image:Napoli...)


Il y a quelque temps, j'ai eu envie de faire quelque chose de spécial pour mon fils,
et comme il aime la cuisine italienne, je me suis dit : " Chouette, je vais faire une spécialité de la (Campagne) ", au sud d'Italie.
Une pizza à la scarole (une sorte d'endive) qui justement fait partie des plats pour les fêtes dans cette partie d'Italie !
J'ai vue la recette sur ARTE, dans
saveurs et terroirs La pizza me réussi bien, une merveille, je la goûte, miam, délicieuse !
et je trouvais cette pizza super, ...
originale, nourrissante et savoureuse..
Alors, j'ai fait ma pâte de pain, travaillée, pétrie,... acheté tous ce qu'il faut (même les câpres de Pantelleria sous sel),
j'ai tout préparée, contente de lui faire plaisir...


Voilà mon fils : " c'est quoi ça ? Je n'aime pas ! Il n'y a rien d'autre à manger ? "
Grrrrr, après on se demande pourquoi parfois on est démoralisée !!
De toute façon cette pizza est une merveille, et si vous aimez la cuisine italienne, je suis sure que vous la trouverez
excellente !
La pizza-calzone à la scarole



Pâte à pizza :
500 g de farine, 50 g de levure de boulanger ou 1 sachet de levure chimique, 1 c. à soupe de sel, 1 c. à soupe d'huile d'olive
Garniture :
2 scaroles, 1 gousse d'ail, 2 anchois (j'ai utilisée la pâte d'anchois), 100 ml d'huile d'olive, 1 poignée d'olives vertes et noires dénoyautées, 1-2 c. à soupe de pignons de pin, quelques noix, ½ c. à soupe de câpres.

Tamiser la farine dans un plat profond et former un puits au milieu. Préparer 325 ml d'eau tiède. En prélever une tasse, y effriter la levure, bien mélanger, couvrir et placer dans un endroit tiède sans circulation d'air pendant 5-10 minutes. Verser cette solution ainsi que les autres ingrédients dans le puits de farine, mélanger peu à peu et pétrir 10-15 minutes pour obtenir une pâte lisse et brillante. Laisser lever cette pâte pendant 45 à 60 minutes dans un endroit tiède sans circulation d'air jusqu'à ce que la pâte ait doublé de volume. Si vous utilisez de la levure chimique, la dissoudre dans la totalité de l'eau puis mélanger tous les ingrédients pour obtenir une pâte. Pendant que la pâte lève, préparer la garniture.

Détacher les feuilles de salade, les laver et les essorer, puis les découper grossièrement en lanières. Éplucher l'ail et l'écraser. Laver les filets d'anchois et les réduire en purée. Faire revenir l'ail et les anchois dans l'huile à très petit feu. Ajouter les feuilles de salade, les laisser retomber. Laisser mijoter à feu doux et à découvert pendant 20 minutes en remuant de temps à autre. Veiller à ce qu'il y ait toujours un peu de liquide dans la poêle pour que la salade n'attache pas au fond.

Diviser la pâte en deux parts et étaler chacune d'elles au rouleau pour obtenir deux galettes de 24-26 cm de diamètre. Placer une galette dans une tourtière à fond mobile de même taille, poser dessus la salade braisée avec son jus, les olives, les pignons de pin, les noix et les câpres.
Recouvrir avec la seconde galette, bien sceller les bords et cuire la pizza di scarole au four préchauffé à 200°C (180°C en chaleur tournante) pendant 15-20 minutes.
Piquer un petit trou dans la galette de couverture afin qu'elle n'éclate pas pendant la cuisson.
J'ai coupée un petit cœur pour décorer et laisser sortir la vapeur.


(www.rcps...)

La Campanie : Une terre d'art et d'histoire
De Louis Godart
(...)
Lorsque l'on évoque la Campanie, faut-il rêver de Naples, de Pompéi, d'Herculanum, de Capri, des cieux ensoleillés d'une des régions les plus belles de tout le Bassin méditerranéen, ou se rappeler que la grande cité parthénopéenne est un " paradis habité par des démons ", pour reprendre une vieille définition qui souligne le contraste entre la douceur du climat napolitain et la dureté de la vie qui l'habite ?