Crois-le ou pas mais je crois que j'ai mûri en six mois. Je suis encore torturé comme il le faut mais j'ai changé. L'impression de pouvoir tout supporter, du moins en amour.
Mais je crois surtout que j'en ai plein le cul ! Je crois que je vais rencontrer l'amour à chaque coin de rue mais ce n'est pas si simple. Elles sont toutes charmantes mais finalement, en poussant un peu plus loin, ça ne va jamais. Il n'y a pas ce truc, Ce truc-là, si naturel, qu'il y avait entre Axelle et moi. Un coup d'oeil, une moue dubitative, un sourire en coin, pour se comprendre, juste se comprendre. J'ignore si c'est moi qui ne me prend pas assez la tête avec elles pour instaurer un climat de complicité ou si je me dis trop tôt que ça devrait être naturel. En tout cas, j'ai fais mon choix. Non jamais au grand jamais, je me reprendrais la tête pour une histoire d'amour. Non jamais, au grand jamais, lalala, lalalala. Non jamais au grand jamais, TER-MI-NE !
Axelle me dit qu'elle n'y arrive pas avec les mecs et m'assure que franchement je ne suis pas si mal que ça, malgré ce que je pense de moi. C'est marrant, j'ai toujours été persuadé que les femmes avaient franchement l'embarras du choix sur le physique des mecs mais plus de difficultés à en trouver un avec un cerveau... qui tourne. Apparemment non ! Elle peine sur le physique déjà alors que je peine sur la complicité, ensuite. Je galère. Pourtant, dès que je tourne la tête, j'en vois une qui me paît. Pour m'apercevoir ensuite que ça ne collera pas... Je crois qu'ils ont raison. Je suis un ours, qui ne se livre pas, parfois difficile de percer avec mes humeurs de merde. Il paraît que je suis souriant, je me trouve sombre. Il paraît que je suis un mec sympa à côtoyer. C'est finalement qu'ils ne me connaissent pas vraiment. Tous les gens qui me connaissent vraiment bien vous diront finalement la même chose : un homme qui a ses humeurs et ses secrets et vraiment pas simple à gérer. Et si c'était moi, des deux, qui avais toujours eu la plus grosse carapace malgré ce que j'ai toujours pu penser ? Putain et si c'était moi qu'il fallait remettre en cause ? Oh et puis merde, fuck the truth, j'ai décidé de ne plus calculer...
Enfin voilà petit cahier, je suis blasé, nostalgique, mélancolique. Pour ton info quand même j'ai voulu regarder la différence dans le dico entre les deux derniers termes. Et bien tu sais quoi ? Ba mélancolie et nostalgie, c'est kif-kif, pareil, et franchement, c'est pas la joie...
Mélancolie: Tristesse vague, dégoût de la vie, humeur sombre.
Nostalgie : Tristesse vague causée par l'éloignement de son pays, de ce qu'on a connu, de son milieu. Regret mélancolique de quelque chose...
Voilà, il paraît quand même que l'espoir fait vivre. Pour éviter de mettre tous mes oeufs dans le même panier de l'amour, je me suis fait des petits achats sur le net. Quel rapport ? Tous les matins, je me lève en espérant qu'un colis m'attende quelque part, surtout au pas de ma porte d'ailleurs. Et pourquoi pas une femme d'abord un jour, non ? Greg, faudrait pas abuser...