Puis ce fut la Radio, grâce notamment à l'ouverture foisonnante de la bande FM. J'entendais des sons nouveaux. J'en faisais des cassettes.
Ce furent ensuite mes propres disques, essentiellement des 33 tours (Dire Straits, Mike Oldfield, Alan Parsons Project). Et toujours des cassettes, histoire de se faire prêter des albums, d'en prêter ou concocter, déjà, des compilations.
Après ? Les CD ont débarqué. Le son était meilleur. Ce fut adopté. Il y avait encore dans le coin des cassettes, pendant un temps, avant que l'on ne puisse graver soi-même des CD. Partages musicaux, compilations : même démarche mais outils différents.
Maintenant, c'est de plus en plus une clé USB, que je promène avec moi, à la maison, au boulot, dans la voiture. Ou des "playlists" réalisées sur le net.
Je me demande ce que sera la musique dans quelques années.
En attendant, on est comme des cons avec nos stocks de cassettes, de disques, de CD qui s'empilent et s'entassent. J'ai du coup gardé aussi une platine cassette et ses cordons, un ampli, une platine disque. Qui sait. Mes enfants ou leurs enfants s'amuseront peut-être à réinventer l'écoute musicale ? Ou lors d'un vide grenier se rempliront les poches avec ces outils d'un autre âge. A moins que ça redevienne d'actualité. Qui sait.
J'ai souvent pensé à mes grands parents et à leurs parents, qui sont passés de la lampe à pétrole au tout électrique, qui ont vu venir successivement, après les guerres, l'électricité, l'eau courante, le téléphone, la télévision, le gaz, la voiture.
Je me disais souvent, n'empêche, ils s'en sont pris plein la tête avec tous ces progrès, et ils se sont vachement adaptés, nos anciens, à cette modernité qui leur est tombée dessus.
Et voilà que nous suivons le mouvement, avec l'irruption (pour ne pas dire l'éruption) de l'informatique, des réseaux, des ondes et tout le bataclan. Des progrès, oui.
L'autre jour, je regardais le film Witness avec Harrisson Ford. Pour partie, l'histoire se déroule au sein de la communauté Amish (On peut en savoir plus en cliquant ici). Où c'est à la force des bras et avec la solidarité de la communauté des femmes et des hommes que l'on bâti des granges et monte des charpentes. Où les maisons sont de bois et l'eau tirée du puits.
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