Le Mouvement Français pour le Planning familial (MFPF) organise à Paris le vendredi 19 et samedi 20 septembre 2008 à la Maison de la Mutualité un colloque intitulé "Droit à l'avortement". Sa présidente, Françoise Laurant précise que :
"Le droit d'avorter dans de bonnes conditions psychologiques, sanitaires ou économiques doit être réaffirmé comme une condition indispensable à l'évolution des pays, c'est un enjeu démocratique, un enjeu d'égalité entre les femmes et les hommes d'Europe ou d'ailleurs"
Ce colloque, dont le but est de promouvoir la culture de mort partout en Europe et notamment dans les pays où il est interdit (Irlande, Malte et Monaco) ou recule (Italie, Lituanie), a reçu le soutien de :
"la Mutualité Française, de la MGEN, de la LMDE, de la Région Ile-de-France et de la Mairie de Paris, de la Direction Générale de la santé et de la Ministre française de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, Madame Roselyne Bachelot."
Dans un communiqué, l'association Choisir la Vie s'en offusque :
"A l’heure où la branche européenne de la fédération internationale des plannings familiaux (IPPF) publie un document intitulé « Pourquoi nous faut-il parler de l’avortement ? (...) véritableplaidoyer pour la légalisation, sans restriction, de l’avortement dans tous les pays européens, l’état français a décidé de cautionner toujours davantage ce crime organisé contre l’enfant à naître en apportant son concours au colloque des 19 et 20 septembre (...)
Cecolloque bénéficie du soutien de l’Etat et des collectivités territoriales, de la région Ile-de-France et de la Mairie de Paris et jouit du « Label présidence de l’Union » ! (...)
Alors que l’avortement touche aujourd’hui une grossesse sur trois en France, que les effets dévastateurs de cet acte sur l’enfant, bien sûr, mais aussi sur les femmes sont de plus en plus reconnus, comment l’état peut il encourager l’Europe à promouvoir l’avortement ? Choisir la Vie entend dénoncer cette complicité de l’état envers l’entreprise d’élimination de l’enfant à naître que constitue la promotion de l’avortement."