Toujours prête à payer de sa personne et à occuper l’espace médiatique, Dadame Carla s’est payé le luxe
En compagnie de Metallica et de Kings of Leon, Dadame Carla a pu à son tour écorcher le chat et offrir à la malheureuse Angleterre toute la mesure de son absence de talent. Si le coeur vous en dit, la vidéo est là.
Las, si elle se contentait de chanter et de ne pas vendre son album! Mais Dadame Carla ne peut s’empêcher de parler. Et d’étaler sa vie privée. Pas une interview sans son petit détail intimiste obscène, sans son petit débalage du quotidien présidentiel dont on aurait préféré qu’il restât caché parce qu’il ne regarde personne.
Vous apprendrez ainsi que, livrée tout entière à son art, Dadame Carla réveille Notre Président la nuit :
I play it at home and I disturb him with it in the middle of the night,” the 40-year-old former model said.
Heureusement, Notre Président est très gentil, très doux, très compréhensif et très aimant:
Mrs Bruni-Sarkozy told the host her husband was “very kind” about her music
It’s just a very different world for him,” she said. “But he’s very kind and he listens to all my doubts.
Merveille du Barnum qui fera plaisir à tous ceux qui en prennent plein la tête suite à la transformation de ce pays en bateau ivre: Nicolas Sarkozy écoute gentiment Carla quand elle lui explique ses doutes. À coup sûr, voilà qui réchauffera le coeur de plus d’un expulsé!
Mais non, Dadame Carla ne choisit pas. Ou plutôt, si, mais sans trancher entre politique et showbiz. Dadame Carla, c’est une femme-synthèse: elle vous règle les contradictions d’une bonne formule à l’emporte-pièce. Ainsi, être première dame et vivre la vie de Dadame Carla, c’est comme “être dans un film”
“It’s not so hard. It’s just like playing in a film.”
Phormidable synthèse: showbizz ou politique, quelle différence? Car Dadame Carla n’a qu’un mobile d’action: le regard d’autrui. Faire du showbizz, faire de la politique, tout cela revient à s’exhiber aux yeux de tous. Et c’est là une source de plaisir et de bonheur à nulle autre pareille…
Sache le, citoyen avide des images de Carlita. Pour la première Dadame de France, et avec ta complicité tacite, tu n’es plus qu’un spectateur. Tu ne vaux que par le regard que tu portes sur cette merveilleuse artiste élevée au pinacle par le désir sarkozyen. Tu n’as plus d’opinion à exprimer, plus de citoyenneté à faire valoir: tu n’es qu’un truchement vers le plaisir sans cesse renouvelé que ressent Dadame Carla à chaque exhibition.