Départ pour la Tunisie تونس

Le départ pour la Tunisie n’a pas fait l’objet de faire-part et pourtant, mon envol vers les terres du jasmin aurait mérité de longues divagations… Puisque repartir en Tunisie, c’est trouver la lumière diffuse du Maghreb où les rapports humains restent pour moi une charade. Et c’est surtout, revoir ma maman ; Il y a donc plein de désirs et d’attentes à exprimer ! Mais, ces dernières semaines, lourdes en activités ne m’ont pas laissées de répit. J’écris donc depuis la Tunisie, quelques jours après mon arrivée.

Encore au bureau le jour de mon départ, bordée d’un brouillard froid, je serai au terme de deux heures de voyage dans les airs en Tunisie. Mais avant, le temps aura prit ses aises : Qu’il est long ! Valise vite époussetée, après tout, je la confie à des mains expertes qui vont la valdinguer dans tous les sens avant de la rentrer dans l’avion de Tunis Air. Je m’accompagne du minimum : il fait parait-il encore trop chaud pour s’encombrer : Laissons les gilets en Alsace ! J’enveloppe d’une serviette de bain les inestimables denrées made in France qui font las bas carence et le pt’it gewurz’, un pt’i munster et le pt’i Justin bridou trouveront repaire dans mes caleçons.

Ambiance de départ comme toujours électrique : C’est la guerre dans le centre de mon être, somatisation réussie niveau du ventre, vivement que j’arrive pour laisser derrière moi cette inquiétude vaine ! Agréables dernières heures en France en compagnie de Fédé et de mon dulce ; L’avion a une heure de retard au grand regret de sa cargaison de touristes français frétillants du troisième âge. Le temps prend ses aises… Vive le Duty free de la zone internationale dans ces moments là…
Enfin à bord, le beau personnel de bord pousse le caddie gastronomique avec le sourire et la Méditerranée dans les yeux. Le plateau repas est servit ; J’aime jouer à la roulette russe et choisit « poulet » … Je serais comblée par une purée de riz et quelques boulettes de plâtres arrosées par la plus fraiche des eaux plates. Pas de schrab ! Donc pas de toast au temps agité qui nous accueille à Tunis et qui fait faire à l’avion des hauts et des bas.