Il y a quelques mois, l'association entre Red Bull et Renault faisait merveille : une troisième
place à Montréal, une première ligne à Silverstone, le tout ponctué d'une quatrième place provisoire au classement constructeurs... Mais depuis, les avis ont changé. Les Red Bull au
moteur Renault ont perdu pied, et le propriétaire de la marque de boissons, Dieter Mateschitz, n'y va pas par quatre chemins : c'est le propulseur tricolore qui est en cause.
Outre le manque de résultats, un paramètre non-négligeable est venu contrarier l'écurie basée à Milton-Keynes : l'émergence de la petite soeur Toro Rosso, disposant d'un châssis similaire mais
d'un moteur Ferrari, vainqueur dimanche dernier du premier Grand Prix de son histoire. Le coup a été et est encore rude...
"Nous avons depuis plusieurs mois un des meilleurs châssis." a déclaré Mateschitz. "Mais nous avons également un handicap : le moteur Renault. Toro Rosso ne rencontre pas ce problème
avec un propulseur Ferrari. Voilà pourquoi Toro Rosso est plus rapide que Red Bull. C'est aussi simple que ça !"
Les tensions entre les deux équipes pourraient bientôt aboutir à quelque
chose de nouveau pour Red Bull...