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Miserere (Jean Christophe Grangé, 2008)

Publié le 17 septembre 2008 par Ptixu

Auteur : Jean Christophe Grangé
Genre : Policier
Edition : Albin Michel

Couverture du roman de grange miserere

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C’est la rentrée littéraire et les auteurs de polars sont au rendez vous !! Jean Christophe Grangé, ancien reporter, est surement l’auteur de polars le plus connu en France (avec son compère Maxime Chattam). Après  de grands romans adaptés à l’écran (comme les Rivières Pourpres ou l’Empire des Loups) et après nous avoir livré “le Serment des Limbes” (surement son meilleur roman), Grangé nous revient avec Miserere.

Comme souvent chez Grangé, la narration tourne autour de 2 personnages diamétralement opposés mais qui se complètent. Ici le duo de choc est composé de Lionel Kasdan, immense flic arménien à la retraite et Cédric Volokine, jeune flic surdoué et … héroinomane. Lionel Kasdan découvre le corps sans vie de l’organiste de l’église arménienne Saint Jean Baptiste à coté de son orgue. La mort est criminelle et malgré sa retraite Kasdan se charge de l’enquête illégalement. Les pistes sont minces si ce n’est la trace d’une semelle de taille 36 … surement un gamin témoin du meurtre. De son coté, Volokine est en cure de desintox et aussi membre de la Brigade de Protection des Mineurs. Il se plonge dans l’enquête pour se vider la tête mais aussi parce qu’il est convaincu d’être sur la piste d’un pédophile. En effet Goetz l’organiste est un pédéraste et un réfugié politique accueilli en France pour fuir le régime chilien de Pinochet. Le crime serait il du à ces éventuels pendants pédophiles ou s’agit il d’un crime politique ?

Comme d’habitude chez Grangé, le roman de plus de 500 pages se dévorent en quelques jours et il est impossible de le lacher avant la fin. Il faut dire que Grangé est ultra documenté sur les sujets abordés (ici il traite de l’Arménie, du régime Pinochet, des nazis mais aussi de l’addiction à l’héroïne) et le rythme très soutenu et plein de rebondissements permet de tenir en haleine le lecteur. C’est surement pour cela qu’à chaque roman de Grangé les fins semblent si cappilo-tractées, si baclées, si indignes du chef d’oeuvre qu’on a lu. Miserere ne fait pas exception à la règle et sa fin est globalement ratée. On aborde ici le point faible de Grangé quoiqu’au fil de ces romans, le monsieur s’améliore (la fin du Serment des Limbes était presque bien).

En conclusion, encore un grand roman de Grangé, une solide énigme, des personnages tourmentés et malheureusement .. une fin un peu inégale qui laisse un gout d’inachevé mais qui ne gache quand même pas le sentiment général qui reste lui excellent. Jetez vous dessus !!!!!


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