Sortir de la crise en chantant qu’ils disaient ! 3600 milliards de dollars… voilà le montant de la chute des capitalisations boursières depuis le début de la semaine, selon France Info, ce matin.
Ca veut dire quoi ? Le montant total de la valeur des actions de toutes les actions cotées en bourse au monde a baissé de 3600 milliards de dollars en trois jours. Ca parait énorme mais c’est possible, avec toutes ces banques américaines qui dégringolent bêtement.
3600 milliards.
J’entends déjà mes milliards de lecteurs à moi s’écrier : « Non ! Ce con ne va pas oser ! ». Si. Pourtant, je ne suis pas en train d’écrire un tract de la LCR mais un billet pour PMA.
3600 milliards. 600 dollars par habitant de la planète : largement de quoi manger pendant un mois. 22 millions de maisons à 160 000 euros (le prix de la maison à 15 euros par jour de Christine Boutin). Mon Excel n’en croit pas ses yeux tellement je refais mes calculs pour vérifier que je ne vais pas écrire trop de conneries.
3600 milliards. Trois fois la dette de l’état français. 400 fois le trou de la sécu. Presque 100 ans de déficits de l’état. Deux mois de RMI à l’ensemble des habitants de la planète. Soixante fois la valeur de BNPParibas.
3600 milliards. Voilà ce qu’ils sont prêts à perdre en trois jours pour avoir voulu en gagner des dizaines de fois plus.
Et on nous fait chier pour des bricoles, on nous explique que le RSA coûtera presque 2 milliards et on débat, on débat, on débat, … Alors que le système financier mondial perd bêtement 3600 milliards de dollars. Perdu ? Bof… Parti en fumée… Ces financiers n’ont probablement qu’une piètre valeur de l’argent : ils oublient juste que c’est cet argent qui nous permet de bouffer les jours.
Je ne rédige pas un tract de la LCR… Je pense jusque qu’il faut relativiser TOUT. Y compris les braves gens qui triment tous les jours pour tenter de récupérer 1000 euros par mois et à qui on explique que travailler plus leur permettra de gagner 1000 euros de plus par an…
3600 milliards de dollars. De quoi boire 10 demis par jour à la Comète pendant 400 000 ans. Je n’aurai jamais la patience. Ni la soif.
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