Je vous les décrirais en buvant mon thé vert de chez Mariage Frères, si frais et détoxifiant, avec une fine couche de masque à la rose sur le visage, pour préserver ma peau si fragile, tellement fragile.
Je mangerais des muffins maison, assise sur la chaise donnée par la chère tante Agathe, si délicieuse et surannée.
Nous deviserions de mon cartigan d’un bleu soutenu qui s’acorde si bien à mes ballerines rose poudré.
Je vous mettrais une sonate de Liszt, qui m’aide à m’apaiser après une dure journée de travail. Je vous parlerai de mon amoureux, si compréhensif et présent qui m’aide à appréhender la dureté de ce monde.
Je renverserai 4 fois mon café sur la chaise de l’autre imbécile, qu’était quand même une connasse votant FN.
Je ferai monter le chien sur le canapé en alpaga.
J’irai manger trois big mac.
Je remixerai la sonate en hardcore.
J’irai hurler sur une site plein de filles nues que y’en a marre de ce gouvernement de merde.
C’est chiant les filles qui aiment jouer les filles.