Dans les sillons éparses de la vie,
De grandes ailes signent l'espoir
D'une couleur d'or dans le noir
Parure brillante de toutes les envies,
Il sourit au nouveau d'un lendemain,
Caressant furtivement d'une main,
L'amour naissant du fond de ses sens
Fracassant l'abîme à son essence.
Grain de poussière, sémence du vent,
Eperdue, éphémèride d'un temps,
Une âme erre songeuse d'un sage
Exilant les murs épais de sa cage.
Son halo couleur de miel,
Eclairant doucement le ciel,
Chasse le fiel de la haine,
Trône puissant où elle régne.
Jadis, claire fontaine des beaux soupirs
Baisers subjugués des tendres séphirs
Suspendue aux lèvres des oubliés,
Eclairs de lueur à peine soufflés.
Aveuglé par la peur d'aimer,
Bousculé par la volonté,
Fermant les portes aux habitudes
Gardiennes de la solitude.
AURORE