Après une quinzaine de jours, on peut déjà dresser un premier bilan de la rentrée gouvernementale et arrêter un tableau assez stupéfiant de cette équipe de cerveaux cassés.
Il est vrai, le parait-il premier de la classe montre la voie... se refusant à commenter la crise économique qui secoue l'économie américaine pour cause de nuit trop courte... et après on viendra nous faire une affaire d'Etat d'un lapsus de Ségolène Royal. Pensez vous avec cet olibrius, on pourrait remplir une encyclopédie entière de ses inepties, contre-vérités que cela semble normal voire salutaire.
Enfin, en même temps, si il a été briffé par notre illuminée basse consommation, Christine Lagarde, qu'à nouveau tout cela n'aura aucune, je dis bien aucune, répercution sur la France... comme avec les subprimes... on se dit que notre Président de L'Europe a bien raison d'attendre les calendes grecques pour nous distiller sa sainte parole.
A ce propos c'est vraiment trop facile de tirer sur l'ambulance de Bercy... concentrons quelques instants sur l'autre crétin des Alpes qui s'ébroue du coté de l'Education Nationale. Lui, il a manifestement tirer le pompon... entre ses breloques à la con pour récompenser nos heureux lauréats du bac et ces classes maternelles inutiles pour cause de couches à changer... Sérieusement, il devrait se documenter un peu, au moins sur le second point, un enfant doit être propre même si un accident peut arriver à la sièste. Au fond, je me demande si cette sortie ne cache pas une autre volonté de ce fabuleux gouvernement, celui de liquider l'école maternelle. Ben oui, ça ne sert à rien c'est bien connu et c'est pour cela sans doute pour cela que le candidat UMP lors des municipales, dans ma ville, proposait au contraire de généraliser l'entrée à deux ans... Socialisation, premier apprentissage, dépistage de troubles... ça peut être pratique pour Edvige...
Au delà des économies réalisées, c'est bien du ressort d'une idéologie réactionnaire et inégalitaire dont on parle... tiens, parallèlement à cette suppression, Darcos devrait annoncer le retour des femmes au foyer pour les moutards.
Dans ce tableau idyllique de belle gouvernance, un homme se sentait en retrait... le Jean-Louis Borloo... qu'à cela ne tienne... pourquoi serait-il en retard d'une taxe... hop, deux pour le prix d'une... c'est dommage, déjà on nous retire le bonus-malus sur la consommation électrique... cela constituait une grande avancée sociale. Je n'ai pas le temps de développer ici mais je crains qu'une telle mesure aurait immanquablement eut un coût élevé pour les familles les plus en difficulté.
Tout va bien en somme, le pays vit des jours paisibles à l'écart du monde. Tout juste entend-on Laurence Parisot se plaindre d'une soviétisation de notre économie... heu faudrait peut-être pas pousser mémé dans les orties non plus... que penser alors des nationalisations remuantes ou non de certaines sociétés américaines...
Enfin et comme me le signalait récemment un nouveau dévot... l'UMP gagne des élections partielles... ben ouais... tout comme on ne traverse qu'une petite turbulence. A ce propos, message à l'intention des ânes libéraux; depuis 30 ans, le revenu disponible a été en grande partie financé par l'emprunt, peut on par conséquent à nouveau relancer cette fameuse croissance sur ce mode un peu bancal et hasardeux ?
Demain, je reviens sur ce point.