Un nouveau jour
qui s'insinue
timidement
dans la nuit.
Un nouveau jour
qui glisse sa
lumière anémique dans
les fenêtres,
qui commence à
se faufiler,
à prendre forme !
Un nouveau jour encore sombre, encore flou,
mal dégrossi
tentant de se frayer
chemin
de marquer la fin
du tunnel.
Un nouveau jour pâle, hésitant
qui pointe
le bout de son nez,
qui coupe la nuit d'un lait
à la palpitation
frileuse.
Encore un jour,
un nouveau jour
encore un jour,
un jour de plus
annoncé par cette clarté
indécise
qui peine à s'extraire
telle tête d'un nouveau né
au début de l'accouchement.
Un jour de plus, un jour nouveau
encore un jour
et puis après ?
Je ne sais plus bien s'il faut
saluer le renouveau
qui vient
ou bien plutôt le compter pour
une nuit engloutie de plus
par la voracité du temps,
par le passé
qui s'accumule.
P.Laranco
le 13/09/08