C’est encore la crise financière mondiale qui fait la une de nos quotidiens ce mercredi. L’optimisme est cependant de mise dans les titres: pour Le Figaro « Après la panique, Wall Street rebondit » et 20 minutes précise qu’ « Une injection de liquidité permettra d’éviter une crise systémique ». The Australian explique que la Fed à prêté 85 milliards d’euro à l’assureur AIG pour assurer la survie de ce dernier. Petite pointe d’inquiétude dans le Berliner Zeitung qui pense que la crise financière mondiale menace l’économie allemande. Le ministre de l’économie Peer Steinbrück, comme son homologue française Christine Lagarde hier, se veut rassurant et parle d’effets limités. Le Washington Post consacre pour sa part un article à la baisse du prix du baril de pétrole.
La campagne américaine continue également à focaliser l’attention. Libération nous apprend que « Palin braconne chez les démocrates». La candidate républicaine à la vice-présidence tenterait de récupérer l’électorat féminin démocrate qui s’était mobilisé pour Hillary Clinton. La féminité comme argument de campagne, du déjà vu en France… L’électorat féminin ne devrait cependant pas être si facile à capter. Le Monde nous apprend en effet que la principale association féministe des États-Unis (la Nationale Organization for Women) a décidé d’apporter son soutien à Barack Obama à cause des positions conservatrices de Sarah Palin, en particulier sur l’avortement. L’avortement qui divise encore le vote catholique nous dit le New York Times.
En Ukraine, « La coalition orange a éclaté » nous apprend Le Figaro. La crise géorgienne, entre autre, a eu raison de l’alliance entre le président Viktor Iouchtchenko et son premier ministre Ioulia Timochenko.
En France, c’est une vidéo du ministre de l’éducation Xavier Darcos qui provoque l’émoi des enseignants. « Selon Darcos, les profs en maternelle font faire des siestes et changent les couches » résume 20 minutes. Pour les syndicats, les médailles pour les bacheliers et ces déclarations sur les enseignants du primaire ne pourrait être qu’un écran de fumée visant « à masquer les difficultés budgétaires et la difficulté d’appliquer la réforme des programmes du primaire en cette période de rentrée ».