Je pense que ce sont deux peuples qui se complètent : les Japonais sont des obsédés du détail, perfectionnistes et obéissants, modérés dans leurs prises de positions et de décisions. Les Français sont plutôt adeptes des prises de positions tranchées, des revendications et fonctionnent plus à l’émotion qu’à la raison, s’intéressent beaucoup moins aux détails qu’à la globalité des choses (comme le note ici Michel de Guilhermier). Les contraires s’attirant, peut-être que chacun va chercher chez l’autre ce qui lui manque, ce qu’il n’est pas capable de voir ou de faire, ne serait-ce que pur progresser…
Mais il y tout de même des points sur lesquels nos deux peuples se rejoignent : l’amour de la bonne cuisine, même si elles sont diamétralement opposées (la nôtre riche en goût, en sauces en quantités, la leur plutôt diététique, résultant d’un travail minutieux des produits) et l’univers du luxe sont de bons exemples.