Pourtant, on sait bien que ça va mal.
Ce qui m’amuse dans cette histoire ? Tiens ! Comme je le disais hier, alors que les Banques Centrales viennent au secours de la finance privée mondiale, Laurence Parisot trouve les états trop interventionnistes ! Un de mes commentateurs préférés me donnait en commentaire un lien sur l’éditorial d’hier matin de Bernard Guetta qui n’en pense pas moins.
Mais ce qui me fait le plus rire (mais qui devrait me faire pleurer) est que nos maîtres à penser politiques continuent à vouloir nous faire avancer dans cette direction économique… There Is No Alternative. TINA. On n’a pas le choix !
Même certains à gauche, et c’est exaspérant, voudraient continuer dans cette voie… alors qu’on est au pied du mur. Sur mon annexe sur 20 minutes, un commentateur disait : « Le PS n'a aucun avenir s'il donne un coup de barre à gauche. Comme le dit Pazmany, il faut s'adapter au monde tel qu'il évolue. Aujourd'hui le PS est malade parce qu'il ne s'est pas adapté à la mondialisation. Il a perdu parce que ce n'est pas en ignorant la mondialisation qu'on la combat. Si demain le PS cherchait à retrouver son idéologie des années 30 (Blum), ou du 19 e siècle (Jaurès), il se couperait encore plus de la réalité. Tout ce qu'il réussirait à faire, c'est à se recroqueviller encore plus, laissant la voie libre à Bayrou pour récupérer son électorat. Il risquerait même une scission, certains au PS refusant ce coup de barre idéologique à gauche. »
Voilà : « Il faut s’adapter au monde tel qu’il évolue ». Ah ! Bien. Tolérer que des andouilles jouent avec le feu de la puissance mondiale alors que tout nous indique, dans les bistros, que le sauvetage du monde viendra d’une bonne guerre, le système économique en cours étant arrivé en fin de vie.
Il est plus que temps de trouver une autre orientation. S’adapter aux évolutions du monde ? Quelles évolutions ? La Chine qui commence à délocaliser sa production textile, ses propres habitants coûtant trop chers… Plusieurs des plus grandes banques mondiales qui font presque faillites en un week-end…
Ce sont les évolutions du monde qu’il faut adapter à des évidences. Au bord du gouffre, on fera encore un grand pas.