Vue la pauvritude de l'actualité politique de ce jour d'hui, ce sera cours de cuisine, première leçon : la tarte aux mûres. N'essayez pas de faire un jeu de mots bilingue et daubé en faisant une tarte avec votre Blackberry, vous seriez déçus.
Pour faire une bonne tarte au mûres, il faut... il faut ? des mûres ! bande de benêts (pffff, lourds aujourd'hui) ! Mais les ronces, ça pique ! Si vous n'avez pas d'Ours slovène pour vous aider à la cueillette, munissez vous d'un panier et d'un enfant pas trop lourd et allez explorer gaiement la nature. Sitôt que vous aurez repéré un rubus fruticosus (roncier commun de la famille des rosacées) de belle taille et tout chargé des ces petits fruits tant convoités, posez votre panier, saisissez prestement le petit salopard qui vous casse les oreilles depuis des kilomètres avec son mal aux pieds et projetez-le au centre du roncier. Ne le laissez ressortir que quand il vous aura fait passer toutes les mûres du buisson.
Un fois votre panier plein, haussez les épaules d'un air dégagé et éloignez-vous en sifflotant La mûre est enfant de Bohème (elle n'a jamais, jamais connu de noix) pour couvrir les cris du petit sacripant. Puis, allez à la Gendarmerie signaler sa disparition, car autant vaut que ce soit les Pandores qui se griffent tout les bras à le dégager. Enfin, faites une tarte aux mûres normale. Accompagnez d'un Gewurztraminer 1997 (il m'en reste, mais pas touche la cave est gardée par Groumph mon Ours slovène de compagnie).
Bien à vous,
Jacques