Magazine Poésie
Ce 17 septembre 2008 à 6 heures du matin, une nouvelle me fait bondir dans le sens physique du terme, le scandale du lait frelaté en Chine.
Du lait frelaté, cela existe !
Du lait frelaté, ces deux mots ne peuvent être rassemblé. Le lait, un liquide blanc, délicieux, nourricier, souvenir d'une enfance tranquille, symbole de l'insouciance unit avec un terme incongru. Frelater, une visite au dictionnaire s'impose. Définition : frelater - mêler des substances étrangères, frelater des liqueurs. Une association avec des produits incongrus, quels sont-ils ?
Des colles et des résines dérivés du plastique dans du lait ?
Afin que le lait paraisse plus riche en protéine, des industriels ou escrocs en agro-alimentaire ajoutent cela à du lait. Mais quelle idée incongrue ? Du plastic dans une boisson innocente par définition, trois morts et 6000 nourrissons malades, ces chiffres nous donnent l'ampleur de cette tragédie. Les dérives du lait artificiel moins cher que le lait naturel frappent.
Au delà du drame humain.
Un quart de la population mondiale préconise dans certaines régions l'artificiel au naturel. Dans un acte nourissier, commun à toute l'humanité, une partie de la population s'impose des boîtes de poudre blanche. Mettre la vie de sa descendance dans une balance de gains frelatés, quelle absurdité.
Au delà de cette tragédie
Pour le respect de ces familles meurtries et pour que des risques sanitaires liés à la nourriture ne se produisent plus, une réforme internationale s'impose.
Las de subir des dérives lucratives,
Amour maternel se propage dans l'idiotie.
Indécence de certains industriels,
Traiter ainsi un bel acte de vie.
© Véronique Dubois