En maintenant son principal taux directeur inchangé à 2% depuis Avril 2008, la FED s'est montré inflexible et sourde aux attentes du marché. A la suite de la faillite de Lehman et face au risque de faillite de AIG, premier assureur mondial, nombreux étaient les intervenants qui espèraient un "geste" de la part de la banque centrale américaine.
Pour autant, la FED n'est pas restée inactive. de mémoire de chairman, comme en témoigne Alan Greenspan, on avait "jamais vu cela". Première mesure, la FED accepte désormais à peu près tout type de contrepartie cet notamment des actions en échange de ses prêts ; ensuite elle a fait successivement des injections massives de cash : 140 milliards en deux jours; enfin, et c'est noiuveau, les membres du comité de politique monétaire (Fomc) de la Fed se montrent désormais plus préocupés par l'inflation comme le précise le communiqué publié : les "risques de baisse pour la croissance et les risques de hausse pour l'inflation sont tous deux d'importants sujets de préoccupation."
Notre gouverneur de BCE, très décrié doit se réjouir de cette décision et soudain se sentir moins esseulé. En réalité, l'injesction massive de liquidités de la part de la Banque centrale européenne, 70 millards d'euros mis à disposotion des banques aujourd'hui, démontre déjà une action concertée.
Gageons que dan un futur proche, les grands argentiers de la planète trouveront le moyen de s'asseoir autour de la même table et de parler d'une voix commune.
A crise mondiale, solution globale.
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