Mon royaume pour être à la place du réalisateur Jon Avnet...C'est le voeu que nous fûmes sans doute quelques-uns à formuler hier, dans l'intimité de notre for intérieur, quelques heures avant que les monstres sacrés Al Pacino et Robert de Niro se prêtent au rituel du photocall pour la promo de La Loi et L'Ordre.
Fier comme Artaban, d'ailleurs, le cinéaste prenait fièrement la pose, bien droit, un sourire content accroché aux lèvres, aux côtés des idoles de générations entières de cinéphiles. Comme traditionnellement, dans l'espace dévolu par le Bristol de Paris à cette séance photo, on a retrouvé un Robert de Niro tout en décontraction, arborant un des ses immanquables polos, toujours sous une veste noire très sobre. Al Pacino, en revanche, nous a de nouveau surpris : après avoir manqué de nous effrayer, fin août, en se baladant dans un état de laisser-aller inhabituel, il était apparu, mercredi dernier, plus éblouissant que jamais lors de la première de La Loi et L'Ordre à New York. La mine reposée et hâlée, le cheveu soigné et bien peigné, le regard pénétrant et séducteur, ...
Mais hier, à Paris, petite rechute : privé de ses Ray-Ban Aviator, un brin hirsute, il a laissé apercevoir des traces de fatigue en dépit d'un bronzage toujours bien marqué. Il faut dire qu'à 68 ans, les marathons planétaires promotionnels doivent finir par être éprouvants. Peut-être même a-t-il été saisi au saut du lit par les impératifs de la tournée de ce blockbuster annoncé, où on le retrouve enfin en tandem avec Robert de Niro - mais cette fois-ci, contrairement à Heat de Michael Mann, du même côté de la barrière - : car mister Al Pacino n'avait pas encore eu le temps d'avaler son café Starbucks ! De toute façon, on lui pardonnera toujours tout...G.J. http://www.purepeople.com