TZR depuis le 1er septembre 2008, sur des remplacements courte durée.
Ca veut dire que je suis dispose du même statut que les classiques titulaires, de la même rémunération, de (presque) tout pareil, sauf que je ne suis pas titulaire d'un poste unique dans un établissement unique, mais susceptible d'intervenir dans plusieurs établissements, simultanément, sur des courtes périodes (de deux semaines à plusieurs mois). Mon statut n'est pas à confondre avec le TZR "longue durée", qui lui dispose d'un poste de remplaçant à l'année. Un seul poste, un seul établissement (ou plusieurs, mais c'est plus rare), et ce toute la durée de l'année scolaire.
Mais depuis le 1er septembre 2008, je ne fais rien. Je fais partie de cette partie des profs remplaçants, dans la zone de flottement, c'est-à-dire dans l'attente qu'un collègue se casse une jambe ou parte en dépression. Cette situation peut, à première ve, me satisfaire. Que de temps pour préparer ses cours, pour lire, se cultiver.
Soit.
Mais deux semaines, ce commence à être long.
Comme un chômeur, je ne travaille pas mais touche mon chèque.
Comme un retraité, je n'ai pas de projet professionnel.
Entre les deux, c'est le TZR courte durée. Pire, j'ai le temps de penser à mes collègues, TZR courte durée, et qui ont été récemment mutés dans des collèges de la Goutte D'Or. Je ne peux pas les envier.