Toujours est-il que je me pose une question. On apprend que pendant que la main de ma sœur erre dans la culotte d’un zouave, les Banques Centrales mettent la leur au panier pour débourser une fortune pour tenter de sauver le système bancaire mondial qui se casse la gueule pendant qu’on nous distrait avec une libération d’otage en Somalie et, moins loin, des fausses agressions antisémites. La question : le pognon injecté, il ne viendrait pas un peu de nos poches ? Christine Lagarde a la joie de nous le confirmer à peu près ce qui pourrait nous provoquer une belle colère de la FNAIM, la spéculation immobilière n’étant plus à la mode.
Pendant ce temps, HP licencie 25 000 personnes. Excusez du peu. 13000 éleveurs ovin au vin léger manifestent à Clermont-Ferrand pour tenter de gagner des sous avec leur travail. Sans compter le prix du demi à la Comète qui est passé de 2,20€ à 2,50 en juin.
Ne nous resterait-il que Laurence Parisot pour assurer la vigilance qui s’impose. La voilà qui dénonce nos élites « à idéologie quasi-soviétique » !
Je résume la philosophie Parisosotienne. C’est une des chefs des libéraux français (de la fraction de ceux qui acceptent avec sourire les subventions et commandes publiques) qui préconisent au nom du TINA de se précipiter les deux pieds devant dans un système économique qui est en train de s’effondrer à Wall Street, ruinant des dizaines de milliers de braves gens licenciés dans tous les sens.
Faudra qu’on m’explique… Oups ! J'en avais oublié la règle - libérale... ? - qui veut qu'il faut faire tourner le pognon pour faire tourner le pognon. Le plaisir de faire marché l'économie. Produire pour produire.