Finalement ça sera non …
Cela fait maintenant plus de six mois qu’Electronics Arts court après Take-Two. Tout d’abord en lançant une OPA hostile, puis en engageant des négociations secrètes.
Pourtant, la FTC, l’autorité américaine de la concurrence, avait il y a quelques semaines entériné le possible rapprochement entre les deux éditeurs américains de jeux vidéos. Plus rien donc ne s’opposait à cette alliance qui aurait vu la naissance du numéro un mondial toutes catégories le plus puissant de la planète, d’autant qu’EA était prêt dans ses dernières négociations à revoir à la hausse l’offre sur le prix unitaire de l’action de Take-Two.
C’est donc - peut-être provisoirement - la fin d’une saga émaillée de coups bas mais aussi d’offres sérieuses sur fond de sortie de jeux phénomènes comme Grand Theft Auto IV. Chacun repart de son côté en promettant qu’on ne l’y reprendrait plus, et en assurant actionnaires et acheteurs de leurs bonnes intentions à venir. Et comme le déclare le PDG de Take-Two, Ben Feder, “La situation de Take Two n’a cessé de s’améliorer depuis qu’EA a fait son offre. Nous avons sorti des jeux fantastiques et en avons retiré des bénéfices financiers très importants”.
Olivier Dumons