Les Etats-Unis, “questionnés” de nouveau dans le problème des jeux en ligne

Cette semaine, une délégation de représentants de l’Union Européenne se déplacera à Washington, D.C., pour recevoir de la part des responsables, des réponses concernant la politique établie par le Département de la Justice à l’égard des jeux en ligne.

Après des plaintes formulées maintes fois par RGA (Remote Gambling Association) - l’organisation qui représente les casinos virtuels européens - l’Union Européenne est allée aux renseignements quant à la nature des poursuites des opérateurs de casino européens, malgré le retrait des opérations du marché américain. La réponse renvoyée n’a fait qu’agiter encore plus les esprits en Europe, de sorte que les dirigeants européens ont décidé de traverser l’Atlantique pour poser les questions tête-à-tête. En fait, ce que les Etats-Unis essayent de faire, est de se soustraire aux engagements de libre-échange qui obligent le pays de permettre aux casinos en ligne de rivaliser avec les opérateurs locales.

De toute façon, même si par les résultats de la négociation, les Etats-Unis seront exonérés de la responsabilité imposée par les Traités de L’Organisation Mondiale du commerce, une telle décision ne réduirait pas les dommages causés par la fermeture du marché américain.

En tout cas, la situation ne s’annonce pas rose. Si cette question traîne, elle n’apportera aucun bénéfice aux Etats-Unis, dont les relations commerciales avec le monde seront affectées par l’affaire. “C’est une honte que l’EU a dû aller si loin pour chercher une solution à un débat tellement inutile et évitable, qui, si pas résolu, aura de lourdes conséquences pour les Etats-Unis et les systèmes dont le pays bénéficie.“, a averti Joseph Weiler, professeur à New York University School. Un résultat partiel est attendu jusqu’à la fin de cette semaine.