Je passe rapidement sur les indices d'une autre histoire : l'homme est atteint du locked-in syndrome, la couverture représente une aile de papillon, et l'auteur est journaliste chez elle. Le film "Le scaphandre et le papillon" est sorti en salles finissant de rendre célèbre l'histoire de Jean-Dominique Bauby, pour celles et ceux qui n'avaient pas lu il y a dix ans ce livre écrit sur son lit d'hôpital par des clignements de cils ….
Je confesse avoir accepté la lecture de ce livre en avant première à la demande de Les éditions Denoëlpar l'intermédiaire du site Chez les Filles: je n'ai pas accepté par jeu, j'ai accepté en souvenir de l'émotion immense que j'avais ressentie en lisant il y a dix ans "Le scaphandre et le papillon". Une autobiographie d'un même événement, un autre regard offert …. Et peu m'importe que les personnages soient réels et que l'histoire d'amour entre deux êtres – connus de surcroît - puisse être jugée immorale.
A quelles autres œuvres cela me fait-il penser ?
Pour prolonger cette lecture sur la femme "maîtresse", je conseille le roman qui est pour moi, à ce jour, le meilleur de Douglas Kennedy, La poursuite du bonheur
Dans la colonne à droite (sous l'intitulé "Albums Photos"), vous trouverez des informations pratiques sur ce livre, des morceaux choisis, ainsi que la biographie et la bibliographie de l' Auteur. Lien vers Amazon.
J'ai aimé ce que j'ai lu : la vie de l'autre femme … Mon souvenir de lecture a zappé la maladie, l'hôpital, l'homme connu et adultère, le buzz via les blogueurs … J'ai lu ce qu'est la vie de l'autre femme, celle qui ne partage pas ses nuits, mais quelques heures ; celle qui s'organise ses week-end entre copines ou en célibataire car jamais elle ne voyage avec l'homme qu'elle aime; celle qui n'est pas surprise au saut du lit car elle se réveille seule; celle qui est toujours prête, celle qui l'attend ; celle qui n'a pas la reconnaissance sociale du couple merveilleux qu'ils forment ; celle qui n'est pas créditée du bonheur qu'elle procure à son homme ; celle qui est privée de l'amour des enfants pour l'amour d'un homme ; et celle qui est privée de sa douleur, de son deuil quand l'homme meurt …