Agnetha, Benny, Björn et Anni-Frid. Quatre prénoms dont les initiales forment le nom ABBA. Etre fan du mythique groupe suédois n’est malheureusement pas suffisant pour apprécier la grosse production hollywoodienne Mamma Mia !...
Note :
En 1999, sur la ravissante île grecque de Kalokairi, Sophie s’apprête à se marier avec Sky. Une seule chose manque à son bonheur : connaître son père. La nuit tombée, la jeune fille poste nerveusement trois invitations destinées à trois hommes bien différents que sa mère a aimés peu avant sa naissance. Tous trois acceptent de se rendre sur l’île, sans trop savoir ce qui les attend.
S’il est impossible de se prononcer sur la qualité de ce spectacle, le film, lui, est totalement raté. Le scénario n’a aucune originalité ni consistance. Il a seulement été écrit de manière à coller aux différentes chansons du disque ABBA Gold – Greatest Hits (1992). Les scènes sont dégoulinantes de mièvrerie, au point que l’on peine à rire et se laisser entraîner par des situations censées être comiques et communicatives. Filles et garçons se trémoussent chacun de leur côté, tous plus beaux - et ridicules - les uns que les autres. Tout semble faux, jusqu’à l’hôtel qui semble être fait en carton-pâte et qui gâche le magnifique cadre des îles grecques...
La comédie musicale est un genre à part, quelque peu délicat. Pourtant, au vu d’Hairspray, sorti l’an dernier, il est possible de réaliser un film, certes un peu cucul et prévisible, mais réellement amusant et entraînant. Ce n’est pas le cas de Mamma Mia !. Mis à part le plaisir indéniable de réentendre ces géniales chansons (Money, money, money, Gimme ! Gimme ! Gimme !, Voulez-vous, S. O. S. ou encore Take a chance on me) et de découvrir leurs traductions, le film ne présente aucun intérêt. Mieux vaut réécouter le CD d’ABBA !