La privatisation de La Poste approche à grands pas. C’est désormais inéluctable si aucune volonté politique ne s’y oppose, si le gouvernement laisse faire les choses, si les Français et les organisations syndicales ne sont pas entendus. La privatisation de La Poste risque inévitablement de s’accompagner d’une hausse des tarifs des timbres et des différents services, de fermetures de bureaux et de centres de tri, de suppressions d’emplois que l’on évoque d’ores et déjà en milliers.
Une privatisation, nous savons tous ce que cela veut dire : moins de moyens pour assurer le service, plus de profit pour les actionnaires. Localement, on a une idée très précise de ce que
signifie “moins de moyens”.
Dans la vallée du Cailly ou dans le canton de Caudebec-en-Caux encore récemment, les habitants ont pu le vérifier depuis que des tournées de facteur ont été supprimées : le courrier est distribué plus tard dans la journée et souvent même, il met plusieurs jours à arriver. Avec une Poste privatisée, ce sera pire puisque l’on annonce dès à présent que c’est l’acheminement des plis inférieurs à 50 grammes qui posera le plus de problème… C’est notre courrier quotidien qui est directement concerné.
Article de Christophe Bouillon
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 27 octobre à 10:48
privatiser la poste est une autre façon de venir au secours des grandes institutions financières privées