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Tramway niçois

Publié le 15 septembre 2008 par Jfa

Cela va bientôt faire un an que le tramway niçois fonctionne, au grand plaisir des habitants. Il restera l’oeuvre majeure de Jacques Peyrat avant son débarquement, un peu à la manière d’un coucou, par Christian Estrosi.

- Le tram comptabilise entre 65 000 et 70 000 “validations” par jour (l’objectif de départ était de 50 000). Compte-tenu de ce que je vois de resquilleurs chaque fois que je l’utilise, le nombre d’utilisateurs réels peut vraisemblablement être majoré de près de 5 à10%.

- La fréquence en journée est passée d’un tram toutes les 7 minutes à 5 minutes. Aux heures de pointe, il n’a pas grand chose à envier au métro parisien.

- Parallèlement au succès du tram, l’utilisation des transports en communs sur l’ensemble du réseau, pour la même période, a augmenté de 30%. Au delà du succès des autobus à 1 € incluant les correspondances, le tramway devient un point d’entrée dans du multimodal public.

- 8% des utilisateurs du tramway ont délaissé leur voiture et on estime qu’il a amené vers des transports publics 24% de nouveaux clients.

Ces informations sont extraites de Transflash, lettre d’information du CERTU.

Reste maintenant l’urgence du prolongement de cette ligne 1 vers l’Ariane et La Trinité.

La future ligne 2 , dont le choix du passage sur la Promenade des Anglais semble acté, ce qui me semble une bonne solution, aura plusieurs options:

- laisser une ou deux files de voitures dans chaque sens sur la “Prom” ? La première solutions ouvre la voie à des aménagements ambitieux, la seconde accentuera la coupure entre la ville et la mer.

- Aller jusqu’à l’aéroport comme le souhaite la CCI ? Ou vers le Centre administratif et Nikaia comme le souhaitait la liste de gauche aux dernières Municipales? Nul doute que les niçois préfèreront la seconde solution.

Reste que la connexion des deux lignes (la 1 et la 2), qui n’est à priori pas prévue, me semble une nécessité, même si le choix d’une alimentation enterrée pour la ligne 2 va poser un problème technique qui devrait s’avérer néanmoins surmontable.

Dans tous les cas, affaires à suivre.

A lire aussi, au chapitre de la démocratie sénatoriale: “Alors que six habitants sur dix vivent dans une commune administrée par la gauche, qu’elle gère la majorité des départements et des régions, la surreprésentation des communes rurales lui interdit, cette fois encore, d’espérer conquérir une Chambre qui n’a pas connu l’alternance depuis les débuts de la Vème République, en 1958″. Le Monde.


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