S'il est une région où il fait bon vivre, assurément je suis en plein dedans ! Outre les paysages exceptionnels et la météo plus que clémente (bon ok en ce moment c'est pas trop ça), nous bénéficions également de spécialités culinaires variées aux saveurs très typiques. Tout ça pour vous dire que oui, la soupe au pistou ça sent bon la Provence ! Cependant c'est un plat qui marque souvent la fin de l'été, on le cuisine en effet plutôt fin août début septembre, et ça c'est moins réjouissant. Ne vous en faites pas une montagne, c'est un plat très facile à réaliser. La recette provient d'un vieux livre de cuisine provençale que m'a donné ma maman :
Préparer 125 g de haricots verts coupés en petits morceaux, 125 g de haricots blancs et 125 g de haricots rouges à égrener, 3 pommes de terre coupées en dés, 3 courgettes pelées et débitées en morceaux, 3 ou 4 tomates pelées épépinées et hâchées.
Faire bouillir le tout dans environ 2 litres d'eau salée à petit feu pendant 1h15. Un quart d'heure avant la fin de la cuisson, ajouter deux poignées de vermicelles (cheveux d'ange).
Par ailleurs, piler au mortier 2 ou 3 gousses d'ail avec un bouquet de feuilles de basilic et la pulpe d'une tomate crue. Délayer avec un demi verre d'huile d'olive. Quand les légumes sont cuits, prélever une louche de bouillon pour étendre le pistou et reverser le tout dans la casserole en remuant bien. Laisser reprendre le bouillon et retirer du feu dès que le mélange commence à monter. Il ne reste plus qu'à déguster.
Attention cette soupe donne très chaud !