Film allemand, danois, islandais, il se passe malgré tout en Islande. Ambiance froide, étonnante, insulaire. Un policier plus vrai que nature, une ville filmée comme un documentaire,un scénario béton.
Jar City à tout ce que l'on cherche dans un bon thriller. Le glauque est présent, mais pas pour faire un effet de genre comme dans les films hollywoodiens, juste parce que c'est l'enquête, la vie, celle d'un flic quoi.
Le résumé :
Inspecteur à Reykjavik, Erlendur enquête sur le meurtre d'un vieil homme apparemment sans histoire. La photo de la tombe d'une petite fille retrouvée chez la victime réveille pourtant une affaire vieille de quarante ans. Et conduit Erlendur tout droit à Jar City, surprenante collection de bocaux renfermant des organes, véritable fichier génétique de la population islandaise...
Magistralement filmé par Baltasar Kormakur, subtilement interprété par Ingvar E. Sigurdsson, le film est entêtant, dérangeant, mais vrai. Un bijou à ne surtout pas louper, surtout pour ses jeux de contrastes, sa lumière et son histoire. Le Nouvel Observateur a détesté, c'est bon signe!