Sarah Palin me fait peur

Il est juste impensable que cette bonne femme puisse un jour diriger les États-Unis. McCain est un papi de 72 ans qui a déjà été pas mal affaibli par un cancer de la peau, rien qui dise qu’il puisse tenir aisément jusqu’à ses 76 ans, fin de son premier mandat. Car je pense, malheureusement, que Barak Obama va avoir beaucoup de mal à s’en sortir. Pas prêt, manque d’assurance sur certains sujets (tendance à lire ses fiches ou son prompteur), trop pointu sur d’autres (éducation particulièrement)… Clairement, Sarah Palin lui fait beaucoup d’ombre, les média ne parlent que d’elle. Pourtant…

La petite Sarah Palin est une alaskienne. Ses administrés n’hésitent pas à le dire, elle a des couilles cette nana. Déjà, c’est pas excitant, ne surtout pas l’imaginer à poil. Secundo, comme tous les petits gars en Alaska, elle pêche et elle chasse. Du coup, il lui semble essentiel de lutter contre la régulation des armes à feu et des munitions. Pan ! Pire que toi, tout comme George W. Bush, cette Sarah Palin est créationniste. En gros, elle nie la théorie de l’évolution et il est impassable que l’homme puisse descendre d’une sale bête. L’homme est à l’image de Dieu, de même qu’il a créé la terre en 7 jours. Bing bang et Darwin n’ont qu’à bien se tenir, d’autant qu’elle souhaite que dès le primaire les gamins apprennent cela.

Pour en rajouter une fine couche, je peux vous dire que vous pouvez commencer à remplir vos caves de sucre et de farine. Elle envisage d’attaquer la Russie, l’Iran « qui est dangereux pour tous le monde sur le globe » et ces « salopards d’irakiens qui sont la cause des attentats du 11 septembre ».

Bon, en même temps, elle a une énorme culture et à beaucoup voyager. Elle a ainsi visité le Canada et le Mexique. C’est tout. Les deux pays frontaliers de son pays. Quelle ouverture d’esprit, quelle culture, quelle curiosité…

Mère nature, elle a tout de même la fibre écologique et reconnait que l’homme a peut-être une part de responsabilité sur le réchauffement climatique.

Ils sont pas dans la merde nos amis américains. Et au passage, nous aussi…