Les pommes croquantes et juteuses du Québec: elles ne sont pas seulement bonnes, elles sont aussi « écologiques » à leur manière. En effet, la consommation d’aliments provenant du Québec, comme les pommes, réduit la quantité de gaz à effet de serre générée par le transport des aliments.En ce sens, ce que nous mettons dans notre réfrigérateur a un impact direct sur le commerce des denrées. Par exemple, au Québec, on exporte 7 000 tonnes de pommes par année, mais on en importe environ 14 000 tonnes[1]. En consommant localement, on diminue le recours à l’importation donc, la distance que les produits doivent parcourir pour se rendre dans notre assiette. D’ailleurs, le trajet moyen parcouru du champ à l’assiette, par un aliment d’ici, est de 2600 km, soit la distance Montréal-Orlando (en Floride)[2]! Le transport des aliments constitue une réelle source de gaz à effet de serre puisque environ un tiers des camions en Amérique du nord transportent de la nourriture[3].
Ainsi, consommer localement diminue le transport d’aliments et, par conséquent, les émissions de gaz à effet de serre générées. Donc, une façon de réduire son impact sur l’environnement est de revoir ses habitudes alimentaires…en commençant par les pommes!
[1] François Cardinal, « Le mythe du Québec vert ». 2007. Les Éditions voix parallèles
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