Vorenus, lui doit faire face à un autre deuil, celui de sa femme Niobe qui s’est suicidée dans lors du final de la saison 1. Toujours sous le choc des révélations à propos de l’enfant de sa femme, il maudit sa propre famille et visiblement cela doit être très grave car il se le reproche durant tout l’épisode. Pullo lui vit à Disneyland avec son ancienne esclave devenue sa femme grâce à un peu de boue sur le bout du nez. Mais l’annonce de la mort de César le fait bien vite revenir à Rome pour aider son ami et compagnon. D’ailleurs je les ai trouvé un peu trop proches ses deux là. Pullo lave son ami, l’embrasse, prend sa tête dans ses mains. Je me suis presque cru dans Queer as folks à un moment, sans offense bien évidemment.
Comme souvent dans la série des parallèles sont faits entre la petite histoire de Vorenus et la grande histoire de Rome. Alors que l’on brûle le corps de César devant la foule déchaînée, Vorenus fait de même avec Niobe. Un parallèle magnifiquement mis en scène et particulièrement intense rendu grâce à une réalisation toujours aussi parfaite.
En ce début de saison 2, Rome n’a rien perdu de son souffle épique et est une saga toujours aussi passionnante. Impossible de décrocher de l’écran dès le moment où on y a posé les yeux dessus. On se remet assez vite en scelle car on reprend le récit exactement là où on l’avait laissé, c’est à dire avec la dépouille ensanglantée de César. Et c’est un réel plaisir de retrouver tous les personnages de la série et en particulier cette garce d’Attia qui a toujours été et de loin mon personnage préféré. Une fine manipulatrice avide de pouvoir mais qui n’aime pas se salir les mains. Marc Antoine semble prendre une place de plus en plus centrale dans le récit à ses côtés. Et Pullo et Vorenus sont plus que jamais inséparables même si là leur destin reste encore plus incertain. On nous rappelle les liens entre Pullo et le jeune Octave servant de lien entre les deux parties de l’histoire. Et on place finalement les différents enjeux de la saison 2 avec cette lutte pour la succession de César et le maintien de la république. Ce qui est amusant c’est que tout est fait pour nous placer du côté des partisans de César, ceux l’ayant tué pour sauver la république étant présenté comme les méchants de l’histoire.
Attention donc, c’est à nouveau reparti pour dix nouveaux épisodes de la saga romaine, les dix derniers et je m’en régale déjà même si le meilleur est sans doute à venir. Cet épisode servant avant tout de prologue en concluant les intrigues de la saison précédente.