20 ans plus tard, Georges Marchais nous donne la solution à un problème grave dans la démocratie république bananière Française: le manque de fond des journalistes politiques.
Georges Marchais, un modèle !
envoyé par dagrouik
Questionné par Alain Duhamel sur un sujet qui ne lui plaisait pas, Georges Marchais a alors fait une autre réponse. Interloqué le "journaliste" se fit remettre à sa place par Georges Marchais :
C'était p'têt pas vot'question, oui mais c’est ma réponse !
Je cite ce passage, après avoir lu Acrimed qui dénonce la vision parcellaire des débats à l'université d'été du PS par des "Journalistes" qui ne veulent pas entendre parler de fond , apprendre qu'il y a des militants qui cogitent dans un coin.
France Inter, Le téléphone sonne : « Les polémiques de la semaine ». Le 5 septembre 2008, Aurélie Filippetti, députée PS de Moselle, porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale est à l’antenne.
- Pierre Weill : - « Le bilan de l’université d’été du PS […] Le PS, avec toujours des querelles de personnes, des alliances qu’on essaye de nouer entre courants, des embrassades mais aussi des coups bas, des intrigues… Commentaire de François Fillon : “Trois jours de débats, pas une seule proposition, que des débats personnels” . Aurélie Filippetti, vous êtes d’accord ? »
- Aurélie Filippetti : - « Il faut peut-être qu’il vienne l’année prochaine alors. […] Ecoutez il y a eu beaucoup de débats, […] il y a beaucoup d’ateliers thématiques où on discute de… par exemple de la crise de la presse française, de l’indépendance de l’audiovisuel public… »
- Pierre Weill (la coupant et la couvrant) : - « Non mais là vous bottez en touche, on ne parle pas de ça, on ne parle pas de ça ! »
Et après on s'étonne du manque de fond de nos "Journalistes", mais dans ce cas, messieurs les politiques : pourquoi ne pas les renvoyer dans les cordes comme le faisait Marchais ? Et les forcer à vous écouter parler d'autre chose.