Publié dans Réussir en Essonne, N°105.
Posté par : paul de gorce
Dans : le vide poches / création
L’ancienne demeure de chasse qui se trouve sur la route de Roussigny,
aux Molières, construite au début du 17e siècle, a trouvé une nouvelle
vocation. « J’ai réalisé le rêve de ma vie, déclare avec force Thierry
Grundman, propriétaire depuis 2004. Il a su transformer ce site en un
lieu d’évènements, unique en son genre, qui cultive avec bonheur le
mélange entre passé et modernité. ‘C’est un mix d’art contemporain et
d’antiquités du monde, pour un dépaysement total, à 30 minutes de
Paris. », précise t-il.
Et il en aura fallu du travail, de la patience, de l’obstination, pour
cet ex commerçant du centre-commercial des Ulis, avant de signer l’acte
d’achat, d’entamer les premiers travaux de réaménagements, et de faire
de ce site « le lieu de convergence de toutes mes passions », comme il
le dit lui-même. Si les travaux de rénovation ne sont pas achevés –tout
se fait progressivement- d’ores et déjà le domaine dispose de salles
suffisamment spacieuses (530 m2) pour accueillir des groupes, pour
organiser des événements dans un site qui est tout sauf banal et
conventionnel.
Aujourd’hui le domaine de Quincampoix,
propose des prestations haut de gamme, différentes des offres
classiques : Il accueille des réceptions privées, tous les week-ends,
des entreprises à l’occasion de séminaires et des expositions
d’antiquités, huit fois par an. Ces dernières, destinées avant tout à
un public d’antiquaires, de décorateurs, d’architectes d’intérieur ou
tout simplement de particuliers amateurs d’art, ont toutes un caractère
exceptionnel : « Nous travaillons avec des scénographes parisiens, des
bureaux de tendance, etc. Ils mettent en scène les objets de façon très
qualitative. ». Aucune pièce d’antiquité n’est là par hasard. Le choix
de tout ce qui est exposé résulte d’un patient travail de recherches de
la part de M. Grundman. Quatre fois par an il se rend en Inde, en
Chine, en Asie. Sa sélection est très rigoureuse « J’achète une pièce
pour 200 ou 300 que je vois…Les critères d’achats sont très stricts :
toutes les parties apparentes des meubles doivent être d’origine. »
Une rigueur qui lui vaut d’attirer un public averti lors de chacun de
ces événements. Le domaine de Quincampoix a encore bien d’autres
projets dans ses cartons. Début 2008, une nouvelle activité « dîners
fooding » devrait être développée. Chaque table permettra à des
plasticiens et à des cuisiniers de se rencontrer et de mettre en commun
leurs talents. Suivra en mai 2008 le lancement d’une activité d’art
contemporain, avec un jardin de sculptures, des expos thématiques, puis
l’ouverture d’un show-room permanent d’antiquités. Du pain sur la
planche en perspective pour les quatre personnes qui travaillent sur le
domaine. D’autant que les propriétaires des lieux n’ont pas dit leur
dernier mot et conservent bien des projets dans leurs cartons.