Un site d’exception : le domaine de Quincampoix

Publié le 15 septembre 2008 par Jérémy Dumont

Publié dans Réussir en Essonne, N°105.

Posté par : paul de gorce

Dans : le vide poches  / création

L’ancienne demeure de chasse qui se trouve sur la route de Roussigny, aux Molières, construite au début du 17e siècle, a trouvé une nouvelle vocation. « J’ai réalisé le rêve de ma vie, déclare avec force Thierry Grundman, propriétaire depuis 2004. Il a su transformer ce site en un lieu d’évènements, unique en son genre, qui cultive avec bonheur le mélange entre passé et modernité. ‘C’est un mix d’art contemporain et d’antiquités du monde, pour un dépaysement total, à 30 minutes de Paris. », précise t-il. Et il en aura fallu du travail, de la patience, de l’obstination, pour cet ex commerçant du centre-commercial des Ulis, avant de signer l’acte d’achat, d’entamer les premiers travaux de réaménagements, et de faire de ce site « le lieu de convergence de toutes mes passions », comme il le dit lui-même. Si les travaux de rénovation ne sont pas achevés –tout se fait progressivement- d’ores et déjà le domaine dispose de salles suffisamment spacieuses (530 m2) pour accueillir des groupes, pour organiser des événements dans un site qui est tout sauf banal et conventionnel. Aujourd’hui le domaine de Quincampoix, propose des prestations haut de gamme, différentes des offres classiques : Il accueille des réceptions privées, tous les week-ends, des entreprises à l’occasion de séminaires et des expositions d’antiquités, huit fois par an. Ces dernières, destinées avant tout à un public d’antiquaires, de décorateurs, d’architectes d’intérieur ou tout simplement de particuliers amateurs d’art, ont toutes un caractère exceptionnel : « Nous travaillons avec des scénographes parisiens, des bureaux de tendance, etc. Ils mettent en scène les objets de façon très qualitative. ». Aucune pièce d’antiquité n’est là par hasard. Le choix de tout ce qui est exposé résulte d’un patient travail de recherches de la part de M. Grundman. Quatre fois par an il se rend en Inde, en Chine, en Asie. Sa sélection est très rigoureuse « J’achète une pièce pour 200 ou 300 que je vois…Les critères d’achats sont très stricts : toutes les parties apparentes des meubles doivent être d’origine. » Une rigueur qui lui vaut d’attirer un public averti lors de chacun de ces événements. Le domaine de Quincampoix a encore bien d’autres projets dans ses cartons. Début 2008, une nouvelle activité « dîners fooding » devrait être développée. Chaque table permettra à des plasticiens et à des cuisiniers de se rencontrer et de mettre en commun leurs talents. Suivra en mai 2008 le lancement d’une activité d’art contemporain, avec un jardin de sculptures, des expos thématiques, puis l’ouverture d’un show-room permanent d’antiquités. Du pain sur la planche en perspective pour les quatre personnes qui travaillent sur le domaine. D’autant que les propriétaires des lieux n’ont pas dit leur dernier mot et conservent bien des projets dans leurs cartons.